ATS | 30.11.2010 | 11:47
« Le processus de réalimentation consécutif à une grève de la faim ne nécessite pas une interruption de peine », communique mardi l’Etat du Valais. Le détenu bénéficiera d’un accompagnement médical pour sa réalimentation et sa réadaptation s’il cesse son jeûne. Ensuite il pourra effectuer sa peine dans un établissement valaisan.
La conseillère d’Etat valaisanne estime que la démarche de Bernard Rappaz démontre sa volonté de vivre. Elle lui a adressé une lettre personnelle dans laquelle elle l’exhorte à cesser sa grève.
Le chanvrier valaisan purge depuis mars une peine de cinq ans et huit mois de détention pour violation grave de la loi sur les stupéfiants et d’autres délits. Il proteste contre sa condamnation depuis le début de sa détention avec une grève de la faim interrompue dix jours en mai et un mois en été.
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