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SCANDALE

Les gendarmes au collège pour alerter sur les dangers de la drogue

Quand l’Eglise de Scientologie influence insidieusement le discours répressif de la "prévention"

[Ndlr : Nous n’avons pas pour habitude de faire la publicité de l’Eglise de Scientologie, mais si la "Prévention" par la Gendarmerie Nationale dans les collèges n’a jamais et n’aura jamais produit de résultats bénéfiques, il est parfaitement scandaleux de constater l’unique référence dans cet article du Journal La Dépêche au site de l’Eglise de Scientologie qui fait office de source (ressources ?) et qui ferait office de base pour le discours de ces acteurs de prévention en uniforme.

Un média indépendant, des Gendarmes dans une classe de collège de l’Education nationale sous l’emprise des théories frauduleuses de l’Eglise de Scientologie, ça fait lourd dans la balance du scandale, non ?]

La région Occitanie fait partie des plus mauvais élèves en termes de consommation de stupéfiants. Un fléau qui gagne du terrain, notamment chez les jeunes. Plus que jamais, les actions de sensibilisation menée auprès des jeunes générations prennent donc tout leur sens. Au collège Blanche-Odin, ce sont les gendarmes qui sont allés, cette semaine, à la rencontre des élèves.

Quand on sait qu’un jeune sur deux a déjà consommé au moins une fois des produits stupéfiants, l’importance de l’intervention du major P. Georgevail, commandant de la brigade autonome de Bagnères-de-Bigorre, et du gendarme R. Feynet sonne comme une évidence. L’occasion pour l’ensemble des élèves des six classes de 3e du collège de mesurer les dangers liés à la consommation de produits stupéfiants, et en particulier de cannabis et d’alcool. Car si, à cet âge-là, la plupart des jeunes connaissent les noms des différents produits addictifs, ils ont aussi facilement accès, notamment via internet et les réseaux sociaux, à moult informations, parfois erronées, voire volontairement incitatives. Aussi, quelques explications s’avèrent nécessaires pour les informer des dangers réels liés à leur consommation mais aussi à fréquenter des consommateurs. « Avoir la gueule de bois, des nausées, ce n’est rien. Bien plus grave, vous pouvez subir des violences, y compris sexuelles, perdre le contrôle de vous-même ou encore avoir un accident. On se met en danger dès la première prise et fréquenter des personnes qui en consomment peut aussi avoir des conséquences pour vous », les a alertés le major, évoquant également les problèmes de santé, de désocialisation, de dépendance, sans oublier les suites pénales. Car, qu’ils soient d’origine végétale ou synthétique, les produits addictifs (drogues et alcool) « agissent sur l’organisme en modifiant ses sensations et son comportement. Leur consommation entraîne une dépendance et/ou la tolérance », a-t-il averti. Loin d’un cours magistral, cette rencontre avec les collégiens devait aussi, et surtout, permettre d’échanger et de répondre à leurs interrogations, tout aussi nombreuses que légitimes. Car face à tant de dangers, comment ne pas se poser ces questions : « à quoi ça sert, alors ? », « Pourquoi l’alcool est-il légal ? ». Les raisons sont certes diverses et variées mais aucune ne justifie de gâcher son avenir. « C’est un bien-être virtuel et ça ne résout pas les problèmes. Vous avez bien travaillé jusque-là, ne mettez pas à mal tous ces efforts et pensez à votre avenir », a insisté le major. Un message à méditer à tout âge.

Pour plus d’information, chacun peut d’ailleurs consulter le site www.nonaladrogue.org

Voir en ligne : ladepeche.fr

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