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Lettre aux autorités suisses pour obtenir la "grâce exceptionnelle" du détenu Bernard Rappaz en grève de la faim

ACTION URGENTE - ACTION URGENTE - ACTION URGENTE

Ci-dessous, la lettre du collectif Cannabis Sans Frontières envoyée aux membres du Grand Conseil cantonal du Valais qui peuvent prendre une décision concernant le prisonnier politique, Bernard Rappaz.

Vous pouvez également leur adresser un message afin de les convaincre grâce à la liste des contacts disponibles ici, c’est urgent ! Soutenez cette proposition d’action internationale pour une mobilisation exemplaire.

http://www.vs.ch/Navig/navig.asp?MenuID=1964&RefMenuID=0&RefServiceID=0

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Lettre aux membres du Grand Conseil

Lettre aux membres du Grand Conseil - Canton du Valais

Mardi 16 novembre 2010

Mesdames, Messieurs les Conseillers,

Nous nous sentons le devoir de vous alerter en urgence, sur le cas de votre compatriote, monsieur Bernard Rappaz.

Nous sommes catastrophés par la tournure des évènements et excessivement inquiets, car nous suivons avec attention ce qui peut arriver à notre ami Bernard, depuis sa mise en détention au mois de mars 2010, ses trois grèves de la faim consécutives, dont la dernière a commencé au mois d’août.

Nous voulons vous dire notre admiration pour ce combattant de la légalisation du chanvre/cannabis, car son action et sa personnalité dépassent largement les frontières étroites de la Suisse et du canton du Valais.

Si par malheur, il devait advenir qu’une fin tragique nous endeuille tous, c’est non seulement l’image de votre pays, spécialement celle du Valais, qui risquerait d’être gravement entachée et pour longtemps, mais également la vôtre propre, qui aurez manqué, par votre ahurissant déficit politique, un règlement raisonné de cette lamentable affaire.

Cette affaire est d’autant plus regrettable qu’elle concerne la défense d’une plante, une simple plante utilisée depuis très longtemps dans votre pays et dont on redécouvre aujourd’hui le riche potentiel à la faveur des crises qui se succèdent. Peut-on, au nom de la loi, tuer un individu défendant la culture d’une plante ?

Par souci d’Humanité, nous demandons que vous fassiez le nécessaire pour que Bernard puisse vivre en homme libre, donc de ne pas aller à l’encontre de sa volonté de refuser d’être nourri de force, mais aussi et surtout que cet homme courageux ne meure pas, enfermé dans l’une de vos prisons. Ce qui serait un événement inadmissible et inconcevable, portant préjudice à l’ensemble de la Suisse, à l’encontre des valeurs occidentales que vous avalisez théoriquement.

En réalité, il serait moins scandaleux, maintenant, de lui accorder cette grâce, une grâce qu’il demande et qu’il attend, plutôt que d’en faire un martyr. Grâce
dont vous auriez pu vous dispenser si vous aviez su rebondir sur certains attendus étonnants de son jugement, pour en permettre une révision réaliste et normale, quand c’était encore possible.

Rappelons aussi qu’il est urgent d’en finir avec la guerre aux drogues, coûteuse et contre-productive. Finissons-en avec cette hypocrisie générale, et cette longue litanie des drames de toutes sortes que cela engendre. Bernard, en s’étant élevé contre toutes ces injustices, est devenu, quoi que vous en fassiez, et ironiquement un peu par votre incompétence, l’une des figures anti- prohibitionnistes importantes de son temps.

Le monde vous regarde et vous jugera suivant ce que vous déciderez lors du prochain Grand Conseil du Valais. Vous en porterez longtemps la responsabilité, si vous décidiez de ne pas choisir une voie raisonnable et humaine bien qu’excessivement tardive.

Il est parfaitement regrettable pour la Confédération Helvétique, pour le canton du Valais d’avoir pu en arriver à cette extrémité. Mais nous espérons que vous comprendrez l’absolue nécessité d’agir enfin, avant que le pire ne se produise.

Cannabis Sans Frontières


Copie pour :

- Mme Eveline Widmer-Schlumpf, Conseiller fédéral - Cheffe du DFJP (Minister of Justice)

- Mme Erika Forster-Vannini, Présidente du Conseil des Etats en 2009/2010

courriel srp10@pd.admin.ch

- M. Jean François Copt, Président du Grand Conseil – Canton du Valais

Téléphone 027 783 27 18 Fax 027 783 35 33
Courriel jean-francois.copt@admin.vs.ch

- M. Jean-Albert Ferrez (Premier Vice-President -Canton du Valais)

Courriel jean-albert.ferrez@admin.vs.ch

- M. Felix Ruppen (Second Vice-President -Canton du Valais)

Courriel felix.ruppen@admin.vs.ch

- M. Gaillard Pascal (Central Christian Democrat Party)

Courriel pascal.gaillard@admin.vs.ch

- M. Nicolas Voide (Parti démocrate-chrétien du Bas)

Courriel nicolas.voide@admin.vs.ch

- M. André Vernay (arti libéral-radical valaisan)

Courriel andre.vernay@admin.vs.ch

- Mme Marcelle Monnet-Terrettaz (Alliance de Gauche)

Courriel marcelle.monnet-terrettaz@admin.vs.ch

- Mme Graziella Walker-Saltzmann (Parti chrétien-social du Haut-Valais)

Courriel grawal@admin.vs.ch

- M. Jean Luc Addor (Union démocratique du centre Valais romand)

Courriel jean-luc.addor@admin.vs.ch

Envoi pour information :

- Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre des Affaires étrangères français


SIGNONS la pétition concernant Bernard et les prisonniers de la guerre aux drogues : http://7410.lapetition.be/

1 COMMENTAIRE

  1. Ghis

    Bonjour,

    C’est avec la plus grande attention que nous suivons la santé de notre ami Bernard Rappaz.

    Nous ne pouvons que déplorer que la Confrérie Helvétique, notre voisine et amie, se place en pays prohibitionniste à l’aube de ce 21ème siècle, alors que la politique de prohibition inventée par les Etats Unis est un échec cuisant, ou de nombreuses vistimes et voix s’élèvent contre elle dans de nombreux pays du monde.

    Le collectif de spécialistes que représente notre groupe LeCac, démontre le caractère criminel et inconstitutionnel de la prohibition des drogues.
    La politique de prohibition est néfaste à la société, en France, des millions de personnes s’opposent à cette politique en bravant ces lois qui sont à l’origine de la flambée de nos citées urbaines ou la majorité des citadins subissent une répression aussi stupide qu’imorale.
    C’est pourquoi nous avons créés une union nationale et internationnale pour agir contre ces mesures indignes des grandes nations qui se prévalent de défendre la liberté.

    Ainsi nous vous demandons de contribuer à la libération de Bernard Rappaz parce qu’il est innocent, et que l’accusation portée à son encontre est moralement injustifiée. S’il venait à lui arriver malheur, Bernard Rappaz deviendrait le martyr des millions de personnes dans le monde qui luttent contre une prohibition qui continue de générer des trafics, et criminalise un grand nombre d’innocents inutilement.

    Vous remerciant de l’attention que vous puissiez porter à l’importance de notre requête, nous vous prions de recevoir nos plus respectueuses considérations.

    Le Cac (Cercle Anonyme de Cohésion).

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