Menu

Accueil > Paroles Libres

Secours vert - La Culture De La Feuille De Coca

SECOURS VERT

LA CULTURE DE LA FEUILLE DE COCA

Publié le samedi 28 février 2009 02:22, par beatriz . modifié le dimanche 1er mars 2009 00:27
Toutes les versions de cet article : [Español] [français]

Lorsque je suis arrivée en Europe en avril 2007, j’ai réalisé que les aspects culturels et médicaux de la feuille de coca était méconnus du grand public. Toute était elle est associée à la Cocaïne et donc affectée à une image de loin très négative.

En tant qu’étudiante Bolivienne en Anthropologie, je propose tout naturellement une réflexion plus poussée sur la végétation de cette plante en insistant d’une part sur son importance culturelle pour le peuple bolivien à travers diverses croyances ainsi qu’aux bienfaits qu’elle procure. D’autres part, je m’attacherai aux dangers auxquels s’expose cette végétation.
RAPPORT DE Béatriz :
http://www.encod.org/info/LA-CULTURE-DE-LA-FEUILLE-DE-COCA.html

_____________________________

le 18/07/2009 éditions http://parisseveille.info/ :

"Commander en obéissant", voilà pour la Bolivie, ce qui fait toute la différence (-voir "Disperser Le Pouvoir" de Raoùl Zibechi, l’esprit frappeur)
En Europe, peut-être aussi, chacun à la parole à son tour, en période de campagne électorale, pour jouir de l’usufruit des biens communaux, du moins c’est établi, jusqu’en cette période de folie actuelle où les biens communaux sont privés (sic) (-(-voir http://www.defense.gouv.fr/defense/enjeux_defense/politique_de_defense/programmations/projet_de_loi_2009_2014/projet_de_loi_de_programmation_militaire_2009_2014),, dont l’accès est maintenant privé et c’est dommage pour ceux qui n’ont pas eu le temps de le lire avant la discussion au Sénat.
Le projet de loi de programmation militaire 2009-2014, nous dit en résumé que "le président et l’armée ont tout pouvoir pour la SECURITE NATIONALE en coordination avec les pouvoirs publics en cas de crise majeure". Comme tout est privatisé et anonyme, l’armée à tous les droits pour défendre ses propres intérêts, privés, avec en sus le secret défense pour qui voudrait s’immiscer dans ces intérêts. Et ceci nous coûte 1 milliards d’euros par an.
Un point est ajouté au cas où, pour les écolos ou socialistes de droite, en ce qui concerne les lieus que l’armée aura perquisitionnés : "les frais de dépollutions seront déduits du prix de revente au nouvel acquéreur... "
La belle aubaine et les magouilles en perspectives !

Ce qui différencie encore la Bolivie c’est que "le pouvoir est dans la société même" alors que le socialismes pervertit la pensée naturelle.
Ici, Nous !, on voudrait avoir le droit de ne rien "posséder" matériellement et garder son intériorité, sa différence, son individualité. Ici, nous sommes des sociétés divisées. Le mal vient de l’Etat, Etat de contrôle

...jusqu’à la rétention d’eau :
des cours d’eau
- à Nyons précisément, la Ville a le projet de faire un barrage sur le cours d’eaux pures, qui nous viennent des montagnes, sous le prétexte de faire des jeux aquatiques pour le tourisme

Dire qu’on veut faire la guerre au voisin serait déjà une prise de conscience.

Ces sociétés boliviennes "en mouvement" nous montre leur pacifisme, par leur mouvement même

Ici, en France, en Italie l’amitié doit être forte face à la gravité de la répression et face aux violences policières quotidiennes, "La dispersion des pouvoirs" ou les Zones Autonomes (TAZ : http://www.lyber-eclat.net/lyber/taz.html) nous montre bien que l’Anarchisme même est perverti. Le Réseau Voltaire, Chomsky, prétendent que les chambre à gaz n’ont pas existées sous prétexte de non-censure et c’est là que se dissout la pensée, dans l’inexistant.

Cette pensée commune underground ou ponctuelle (en Bolivie, en Italie, en France) laisse imaginer (créer) des possibles différents et nous montre que rien n’est peut-être perdu pour un sens à donner.
syrinx M.
le 18/07/2009

Message du Président Evo Morales à la Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie, Ville du Guatemala, 9 octobre 2008.

Soeurs et frères,

Je salue, au nom du peuple de la Bolivie, les mouvements sociaux du continent présents à cette Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie.

Nous venons de subir la violence de l’oligarchie, qui a eu son expression la plus brutale dans le massacre de Pando, fait qui nous enseigne que détenir le pouvoir sur base de l’argent et des armes pour opprimer le peuple n’est pas soutenable. Il s’effondre facilement, s’il n’est pas basé sur la conscience du peuple et un programme.

Nous voyons que la refondation de la Bolivie affecte les intérêts mesquins de quelques familles de grands propriétaires fonciers, qui rejettent en tant qu’agression les mesures en faveur du peuple telles qu’une distribution plus équilibrée des ressources de gaz pour nos grands-pères et grands-mères, ou que la distribution de terres, les campagnes de santé et d’alphabétisation -entre autres.

Pour protéger leur pouvoir, leurs privilèges et fuir le processus de changement, les oligarchies grands propriétaires de ce qu’on appelle la Demi-Lune se réfugient dans les autonomies départementales et la division de l’unité nationale, se prêtant aux intérêts nord-américains voulant mettre un terme à la refondación de la Bolivie.

Nous venons cependant de recevoir, par le référendum révocatoire du 10 août, mandat de deux tiers des peuples boliviens pour consolider ce processus de changement, pour continuer à avancer dans la récupération de nos ressources naturelles, à assurer le Bien Vivre pour toutes les Boliviennes et Boliviens, et à unir les différents secteurs de la campagne et de la ville, de l’est et de l’ouest.

Soeurs et frères, ce qui est passé dans le référendum révocatoire en Bolivie est quelque chose d’important, non seulement pour les Boliviens mais aussi pour tous les latino-américains. Nous le dédions, en revendiquant la lutte de tous les processus de changement, à tous les révolutionnaires d’Amérique Latine et du monde.

Je suis venu exprimer la façon de récupérer l’expérience de nos peuples, appelée le Bien Vivre, récupérer notre vision sur la Mère Terre, qui pour nous est vie, parce qu’il n’est pas possible qu’un modèle capitaliste transforme la Terre Mère en marchandise. Nous voyons de plus en plus des coïncidences profondes entre le mouvement indigène et les organisations de mouvements sociaux qui parient aussi sur le Bien Vivre. Nous les saluons pour que nous puissions, de manière conjointe, chercher un certain équilibre dans le monde.

Et dans ce cadre, je veux partager et proposer à débat quelque 10 commandements pour sauver la planète, l’humanité et la vie, non seulement à ce niveau-ci mais aussi avec nos communautés, avec nos organisations.

1. Premièrement, si nous voulons sauver la planète Terre et sauver la vie et l’humanité, nous sommes dans l’obligation de mettre un terme au système capitaliste. Les effets graves du changement climatique, des crises énergétiques, alimentaires et financières, ne sont pas le produit des êtres humains en général, mais du système capitaliste en vigueur, inhumain avec son développement industriel illimité.

2. Deuxièmement : renoncer à la guerre, parce que les peuples ne gagnent rien avec les guerres, seuls les empires gagnent. Ne gagnent pas les nations mais les transnationales. Les guerres profitent à de petites familles et non aux peuples. Les milliards de milliards de millions destinés à la guerre doivent plutôt l’être pour réparer et soigner la Terre Mère qui est blessée par le changement climatique.

3. Troisième proposition pour le débat : un monde sans impérialisme ni colonialisme, où les relations doivent être orientées dans le cadre de la complémentarité et prendre en compte les asymétries profondes qui existent d’une famille à l’autre, d’un pays à l’autre, et d’un continent à l’autre.

4. Le quatrième point est orienté sur le thème de l’eau, qui doit être garantie comme droit humain et protégée de la privatisation en peu de mains. Car l’eau est vie.

5. Comme cinquième point, je veux vous dire que nous devons chercher la manière de mettre un terme au gaspillage d’énergie. Nous sommes en train d’épuiser, depuis 100 ans, l’énergie fossile créée durant des millions d’années. Comme certains présidents qui réservent des terres pour des automobiles de luxe et non pour l’être humain, nous devons mettre en œuvre des politiques pour freiner les agrocarburants et, de cette manière, éviter la faim et la misère pour nos peuples.

6. Le sixième point est celui de la Terre Mère. Le système capitaliste ramène la Mère Terre à une matière première. Or la terre ne peut être comprise comme une marchandise : qui pourrait privatiser ou louer sa mère ? Je propose que nous organisions un mouvement international de défense de la Mère Nature, pour récupérer la santé de la Terre Mère et reconstituer avec elle une vie harmonieuse et responsable.

7. Le septième point du débat est constitué par le thème central des services de base, c’est-à-dire l’eau, la lumière, l’éducation, la santé qui doivent être pris en considération comme un droit humain.

8. Comme huitième point : consommer ce qui est nécessaire, donner la priorité à ce que nous produisons et consommons localement, mettre un terme à la consommation, au gaspillage et au luxe. Nous devons donner la priorité à la production locale pour la consommation locale, en stimulant l’autosuffisance et la souveraineté des communautés dans les limites permises par la santé et les ressources limitées de la planète.

9. L’avant-dernier point est la promotion de la diversité culturelle et économique. Vivre unis en respectant nos différences, non seulement physionomiques mais aussi économiques –des économies maniées par les communautés et associations.

10. Soeurs et frères, comme dixième point, nous proposons le Bien Vivre -ne pas vivre mieux au détriment de l’autre-, un Bien Vivre basé sur l’expérience de nos peuples, sur les richesses de nos communautés, terres fertiles, eau et air propres. On parle beaucoup du socialisme, mais il faut améliorer ce socialisme du XXIe siècle en construisant un socialisme communautaire ou, simplement, le Vivre Bien, en harmonie avec la Terre Mère, en respectant les modèles d’expérience de la communauté.

Je suis finalement persuadé que vous assurez, soeurs et frères, le suivi des problèmes existants. J’en conclus qu’il y aura toujours des problèmes, mais je veux vous confirmer que je suis très heureux –et non déçu ni préoccupé par le fait que ces groupes qui ont asservi nos familles de façon permanente, pendant la colonie, la république et à l’époque du néo-libéralisme, continuent, regroupés dans quelques familles, à me résister.

Il est de notre devoir de faire face à ces groupes qui vivent dans le luxe et ne veulent pas perdre celui-ci ni perdre leurs terres. C’est une lutte historique, qui doit continuer.

Je vous réitère, soeurs et frères, mon salut fraternel, en espérant que cette Journée Continentale du III Forum Social des Amériques culmine par de forts liens d’unité entre vous tous et avec un ferme Plan d’Action en faveur du peuple de la Bolivie, en faveur de tous nos peuples.

Evo Morales Ayma Président de la République de la Bolivie

> Date : Wed, 11 Nov 2009 16:37:40 +0100
> From : syrinx.m@orange.fr
> To : michelsitbon@hotmail.com ; farid@no-log.org
> Subject : entretien avec farid
>
> Cher Michel, (extrait tchat)
>
>
> syrinx : j’ai besoin de feuilles de coca
>
> [16:02] G_syrinx> (rapport encod ?)
>
> [16:02] G_syrinx> sur la feuille ?
>
> [16:07] G_syrinx> mon remède (oxygénation)
>
> traduction en français : rapports qui ont pu être faits sur les
> bienfaits de la feuille de coca
>
> il y a le rapport de béatritz :
> http://www.encod.org/info/LA-CULTURE-DE-LA-FEUILLE-DE-COCA.html
>
> pour secours vert (?) : (en cours)
>
> http://secoursvert.net
>
>
>
>
> pour forum cannabissans frontières :
>
> avons-nous Michel, de plus amples informations sur les bienfaits de la
> feuilles de coca ?*
>
> *Pour cannabissansfrontières
> s.
>
>
Cher tous,

Est-il possible de commander du maté pour oublier un peu le pavot et pour changer et aussi soigner une sinusite chronique (ça à l’air de marcher !) ?

merci de me répondre

Salutations

s.

Voir en ligne : LA-CULTURE-DE-LA-FEUILLE-DE-COCA

Un message, un commentaire ?

Soutenir par un don