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Les lois anti-drogues sont plus dangereuses que les drogues elles-mêmes

PARIS / Jeudi 4 mars 2010 à 13h - 2 bis, rue de Bénouville 16ème M°Porte Dauphine / Ligne 2 - RER C : Avenue Foch et de 17h à 20h sur le Parvis de l’Opéra Bastille M°Bastille Ligne 1, 5 et 8

* le texte original en anglais suit la traduction

Les lois anti-drogues sont plus dangereuses que les drogues elles mêmes

Du 8 au 12 Mars 2010 au cours de la réunion annuelle de la Commission des Nations unies sur les stupéfiants à Vienne, les gouvernements du monde entier déclareront une fois de plus leur soutien à la lutte globale contre la drogue, soit les substances qui sont interdites par la Convention de l’ONU de 1961.

En Malaisie, comme dans 21 autres pays du monde, les gens consommant ou disposant de petites quantités de drogues, y compris du cannabis, sont condamnés à mort. Ces peines sont obligatoires : les juges ne peuvent invoquer aucune circonstance atténuante. En outre, la charge de la preuve est inversée, de telle sorte, que l’individu est présumé coupable tant qu’il ne prouve pas le contraire.

Les conventions internationales sur les Droits de l’Homme, divers organes onusiens des Droits de l’Homme et le Secrétaire général des Nations unies ont déclaré « que la peine de mort ne doit être envisagée que dans les cas où l’infraction est intentionnelle et entraîne des conséquences fatales ou extrêmement graves, et non ce qui relève de la situation économique, des infractions non-violentes ou ne causant pas de victimes. Dans ces cas, une condamnation à mort devrait être considérée comme une exécution arbitraire . »

L’usage, la vente ou le trafic de drogues ne se font pas dans une intention mortelle. Les usagers de drogues s’en servent pour se sentir bien ou pour se sentir mieux. Tant qu’il y aura de la demande, l’offre existera. C’est pourquoi en Malaisie, l’usage de drogues continue d’augmenter en dépit de la peine de mort. Ceux qui sont arrêtés par les autorités ne sont pas ceux qui détiennent les responsabilités dans ce marché. Les éliminer n’effrayera donc pas pour autant, les gangs de la drogue qui perdureront. Au contraire : grâce à ces châtiments, les principaux acteurs du business de la drogue peuvent continuer à justifier de prix extraordinairement élevés pour leurs produits.

Légitimée par les Nations unies, la prohibition des stupéfiants continue d’être le moteur des politiques répressives et notamment de législations infligeant la peine de mort. Ces politiques sont moralistes plutôt que rationnelles. Elles entravent le développement des réponses progressistes et efficaces à tous ces problèmes.
Les lois anti-drogues sont plus dangereuses que les drogues elles-mêmes.

POUR LA FIN DE LA PEINE DE MORT LIEE AUX INFRACTIONS SUR LES STUPEFIANTS EN MALAISIE ET AILLEURS

Pour l’arrêt de la prohibition des drogues

REJOIGNEZ-NOUS FACE DE L’AMBASSADE DE MALAISIE

A PARIS – Le 4 MARS 2010

De 13h à 15h :

2 Bis Rue Benouville 75016 Paris

Métro Porte Dauphine (Ligne 2) / RER C : Avenue Foch

et de 17h à 20h :

Parvis de l’Opéra Bastille

M°Bastille (Ligne 1, 5 et 8)

Pour plus d’infos, contactez le 00 33 6 14 81 56 79

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DRUG LAWS ARE MORE DANGEROUS THAN DRUGS THEMSELVES

From March 8 to 12, 2010 during the yearly meeting of the United Nations Commission on Narcotic Drugs in Vienna, governments from all over the world will once again declare their support to the global fight against drugs, i.e. the substances that were prohibited worldwide by a UN Convention in 1961.

In Malaysia, as in 21 other countries in the world, people who use or possess relatively small quantities of drugs, including cannabis, are sentenced to death. These sentences are mandatory : judges have no possibility to invoke any extenuating circumstance. Furthermore, the usual burden of proof is reversed so that an individual is presumed to be guilty unless he or she can prove otherwise.

International Conventions on Human Rights, various UN Human Rights Bodies and the UN Secretary General have expressed that the “death penalty should only be considered in cases where the crime is intentional and results in lethal or extremely grave consequences, not in cases of economic, non-violent or victimless offences. In those cases a death sentence may be considered as an arbitrary execution.”

The use, sale or trafficking of drugs is not intended to have a lethal outcome. People use drugs to feel good or to feel better, and as long as there is a demand there will always be a supply. Also in Malaysia, drug use has continued to rise in spite of the death penalty. The people who are occasionally caught by authorities do not have major responsibilities in this business. Killing them will not scare the drug gangs away. On the contrary : thanks to these punishments, the leaders in the drug business can continue to justify extraordinary high prices for their goods

Legitimized by the United Nations, drug prohibition continues to drive repressive policies and legislation including death sentence. These policies are typically rooted in moral in stead of rational arguments, and impede the development of progressive and effective responses to any problems that the use of drugs may cause.

FOR AN END TO THE DEATH PENALTY FOR DRUG OFFENSES IN MALAYSIA AND ELSEWHERE

FOR AN END TO DRUG PROHIBITION

JOIN US IN FRONT OF THE MALAYSIAN EMBASSY

THURSDAY 4 MARCH 2010

L’audition publique de la Politique des Drogues de l’Union Européenne, organisée par l’ENCOD, mardi 23 Fevrier 2010 de 10h00 a 17h00, diffusée en direct est consultable sur internet sur les liens suivants :

http://www.blog-video.tv/video-242599d4b6-Archive-tele-du-23-02-2010-13-39-36.html

http://www.blog-video.tv/video-24259c6fcb-Archive-tele-du-23-02-2010-15-12-23.html

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