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Au sujet des cann’apéros

par Bulle et Zeph

Une première tentative de cann’apéro a eu lieu le 4 Juillet. Déclaré en bonne et due forme par le comité ad’hoc de Paris.

Ce rassemblement ambitionnait de jumeler un esprit militant et festif avec un moment convivial et engagé.

L’objectif de ces rencontres passagères n’est pas de réunir un maximum de personnes plus ou moins concernées, mais bel et bien de rassembler celles et ceux qui veulent que change la loi française du 31 Décembre 1970. Le but n’est pas une grande manifestation sauvage sans finalité réelle, ni une incitation pour quiconque à consommer des produits licites ou non.

L’objectif principal est d’exister, même furtivement, dans l’espace public, de passer un moment sympathique et d’apparaître dans l’environnement quotidien qui rejette officiellement cette manière de vivre.

La seule règle de base du cann’apéro, c’est la date et l’heure : le 4 de chaque mois à 20 h. Cela peut durer une heure, deux ou plus si affinités. Dans un esprit solidaire, partageur et détendu.

Désormais, après l’interdiction préfectorale à Paris, il semblerait que ces rendez-vous ne peuvent avoir d’organisation reconnue. Les cann’apéros sont donc des rassemblements autonomes où chaque participant est responsable de son implication volontaire.

Rencontrons nous, parlons nous, discutons ensemble ! Par exemple des applications écologiques du cannabis, des recherches scientifiques sur les cannabinoïdes, des combats pour des lois plus justes et efficaces en France et en Europe, des luttes pour la réforme des traités internationaux sur le contrôle des stupéfiants. Echangeons sur le statut des usagers, délinquant ou malade, sur l’exclusion sociale engendrée par les lois répressives, sur la vie en narkozy...

Ces rendez-vous seraient utiles, si ils pouvaient servir à une meilleure prise de conscience. Car des solutions existent pour sortir de l’impasse hypocrite de la prohibition des drogues.

Alors, à bientôt, au prochain cann’apéro !

BZ

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