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Communiqué n°8

C’est dans l’air...

Farid Ghehiouèche, candidat tête de liste en Ile de France de l’initiative Cannabis Sans Frontières dénonce et déplore la manipulation mensongère entretenue par un reportage diffusé sur France 5, dans l’émission C dans l’air diffusée mercredi 13 mai.

NON, Cannabis Sans Frontières n’a pas pour unique sujet de traiter du cannabis, mais souhaite au travers ce symbole fédérateur susciter un débat public sur la problématique des drogues en France, en Europe et dans le monde.

NON, Cannabis Sans Frontières n’a pas vocation à se substituer aux partis politiques, mais de les obliger, ainsi que les pouvoirs publics, à prendre conscience de la gravité de la situation mondiale causée par la prohibition des drogues, une stratégie unique imposée depuis plusieurs décennies.

NON, les usagers de drogues ne sont pas des citoyens de seconde zone qui devraient subir la vindicte populaire au prétexte qu’ils sont usagers de drogues illicites et qu’à ce titre ils demeurent criminels-délinquants ou malades.

Nous ne sommes « ni moins dignes, ni moins légitimes ».

Depuis l’ouverture de la campagne de Cannabis sans frontières il y a une semaine maintenant, on a pu observer comment cette information a surtout été boycottée massivement par les médias. Rappelons que c’est la première fois que la question des drogues pourrait être posée dans le débat électoral. Samedi dernier, l’AFP donnait le ton, en annonçant mensongèrement que le meeting de lancement de la campagne de Cannabis sans frontières aurait été « annulé », « faute de participants ». En phase avec cette première falsification, C dans l’air présente de même la campagne électorale de Cannabis sans frontières comme sans perspective et sans écho.

Tout-au-contraire, si le jeu électoral n’était pas abusivement faussé en particulier par les médias – et si la liste Cannabis sans frontières avait pu bénéficier, par exemple du temps de diffusion réservé à la campagne audio-visuelle officielle –, il y aurait fort à parier qu’une partie de l’électorat tenté aujourd’hui par l’abstention pourrait se reporter sur cette liste qui aborde frontalement ce qui reste un des principaux débats de société, toujours insuffisamment pris en compte.

On peut se féliciter toutefois que, pour relativiser l’événement que constitue la présentation d’une liste anti-prohibitionniste aux élections françaises, C dans l’air aura pris soin de présenter les prises de positions, comme celles des Verts ou des Jeunesses socialistes, qui militent également pour la réforme des lois répressives.

Pour en finir avec plus de trente ans de blocage – et même de régression –, il est grand temps d’ouvrir sérieusement le débat pour remettre en cause la prohibition des drogues.

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