Le 6 septembre, le porte parole de Cannabis Sans Frontières est convoqué au tribunal d’Evry pour "outrages à agent dans le cadre de leur fonction".
L’histoire est d’une banalité exemplaire. Deux hommes, visiblement issus de la diversité, dont l’un possède un mégaphone, et l’autre un téléphone semblant filmer, se retrouvent dans le champ de vision d’agents municipaux, place des Droits de l’Homme à Evry ldans la matinée du 8 juin 2012.
Aussitôt, fidèles à la vigilance dans leur mission de respect de l’ordre public, qui sait on jamais, pourrait être menacé, les agents se précipitent, molestent sans précaution, tentent de s’emparer de son mégaphone, arrachent le téléphone...
Résultat, Farid Ghehiouèche, candidat en campagne pour les législatives, énervé, humilié et blessé par l’intervention, les qualifie de l’épithète de fasciste, défensive archi classique, depuis des lustres.
Moyennant quoi, il est emmené au commissariat, d’où il ressortira après plusieurs heures.
C’est une banale petite bavure au faciès. Comme il s’en passe régulièrement dans toutes les villes françaises.
Comment pourrait-on imaginer qu’un candidat à la députation soit non seulement visiblement issu de l’immigration, mais en plus ne revête pas le traditionnel uniforme du costume-cravate ? Le trouble des agents certainement formés du temps où le Ministre de l’Intérieur regrettait l’absence de "blancs" sur ses marchés, peut peut-être se concevoir dans le contexte municipal.
Sauf qu’il ne nous est pas permis une seconde d’y adhérer, ni même d’essayer de comprendre cette atteinte aux droits fondamentaux. Car ce serait faire affront à la vertu de la devise républicaine : liberté égalité fraternité, inscrite encore aux frontons des mairies, comme on peut le vérifier et à Evry aussi.
C’est une question de morale citoyenne. Une de valeurs fondatrices d’une nation. Au nom de quel déterminisme peut-on imputer, sur l’apparence seule, une présomption de troubles quelconques ? Faut-il à défaut d’étoile rose, jaune ou noire, une auréole fixé sur la tête pour certifier une honnêteté d’intention, si on bénéficie d’un visage ou d’une allure différente de celle communément admise par certains esprits étroits, peureux et déphasés... par l’ambiance sociétale qu’on nous impose.
Et que l’un de ces agents soit lui-même un représentant de la fameuse diversité ne change rien. Il faut complaire sans état d’âme superflu aux "chefs", ceux dont la gouvernance a contribué à construire la fracture sociale qui entraine la crainte et la suspicion et le rejet de l’autre.
C’est pourquoi il faut venir au tribunal d’Evry, soutenir l’ancien candidat, mais surtout manifester par la dignité de notre présence le rejet absolu de ces pratiques dégradantes qui s’institutionnalisent.
D’autant plus qu une autre dérive de plus en plus courante consiste à quasi provoquer l’outrage, à porter plainte et à recevoir des indemnités compensatrices, pour agrémenter sa solde. Dans ce cas, chacun des policiers demandait en compensation la somme de 500€.
Mais qui va réparer le préjudice et l’agression morale dont Farid Ghehiouèche est la victime ?
Soyons donc tous à Evry le 6 Septembre à 8h30 aux abords du TGI (9, rue des Mazières)
Voir en ligne : Le site du Comité de soutien à Farid Ghehiouèche
je ne comprends pas bien pourquoi tu as finalement publié ce texte que tu m’avais dit sans aucun intérêt et très mal écrit
bonjour
je voudrais déterminer avec vous comment une bande de boucaques dealers, de confession extrème gauchiste ont pu se payer les services d’un des avocats de charles pasqua ?
au passage les petites piques lancées entre les différents membres de votre pseudo organisation sont vraiment hilarants et mériteraient d’être compilés dans une sorte de chiotte merdeuse qui vous conviendrait bien.
allez les boucaques, c’est bientôt fini pour vous, on va avoir enfin le champ libre.
bien cordialement
merci de vous être manifesté avec ce mouvement d’humeur assez instinctif. les petites piques entretiennent l’amitié, les attaques limite injurieuses pas vraiment ... mais il est bon que tout soit publié, ça permet de éventuellement choisir son camp en connaissance de cause ...