Le lancement de la firme Marley Natural a fait son méga-buzz planétaire. Avant même de connaître la capacité de cette entreprise à produire une herbe de qualité reconnue, donc recherchée, le monde entier est déjà tenu en haleine, prêt à dégainer la carte bleue pour passer commande.
Moins prolixes étaient les articles pour montrer qui tiraient les ficelles de cette entreprise s’appuyant, pour devenir célèbre, sur le nom de l’icône du reggae jamaïcain, Robert Nesta Marley.
En effet, personne ne sait que c’est cette holding Pivateer Holdings qui contrôle les opérations de marketing.
Nul doute que les appétits du grand capital viennent aujourd’hui soutenir ce secteur nouvellement réglementé, et qui dégage des perspectives faramineuses de retour sur investissement - jusqu’au jour où la bulle éclatera.
On peut se faire une toute petite idée de ce dynamisme économique en observant le secteur du cannabis aux fins thérapeutiques où les spécialisations sont nombreuses, tant les applications sont exponentielles, et plus largement le moteur de recherche dans ces offres d’emplois.
Plus concrètement, ce sont des centaines de milliers de dollars qui sont investis, et une démonstration de la vigueur du développement de cette nouvelle industrie s’est encore affirmée lors du 3ème salon qui s’est tenu à Las Vegas le 12-13-14 novembre où plus de 3000 personnes se sont rassemblés, et à la fin de ce reportage les présentateurs ne cachent pas leurs convictions de voir voté dans le Nevada en 2016, une iniatitive similaire à celle votée dans l’Etat voisin du Colorado.
Et pour encore mieux démontrer la vigueur du phénomène, il suffit de fouiller cette "Bourse du marché cannabique", ou d’observer les évolutions récentes de quelques entreprises pionnières comme ENDEXX ou simplement de lire le Wall Street Journal affirmant que les trafiquants ont fait place aux investisseurs en costards-cravates.
Par exemple, dans ce questionnaire préalable à l’organisation de la prochaine WeedStock conference, les acteurs du marché doivent se prononcer pour leur accréditation en qualité d’investisseur. La liste des entreprises partenaires de la première conférence organisée à Denver du 29 juin au 1 juillet 2014, montre que ce "syndicat des entreprises de la filière cannabicole" pèse déjà plusieurs millions de dollars.
Autre exemple significatif en soi, Indie Growers Association, cette entreprise coopérative de cannabiculteurs qui contribue à développer la production cannabicole en louant des zones de culture en terre ou en serre et des espaces de stockage et conditionnement, afin de pallier aux difficultés rencontrées par les nouveaux détenteurs de licence.
Une démonstration éclatante de ce nouveau "rêve américain" résumera notre article avec ce spot de présentation de lafirme American Green souhaitant couvrir tous les secteurs de la production de graines à la vente du cannabis au détail, en passant par le développement de matériels de culture et de technologies nouvelles...