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Communiqué N°42 : Assassinat déguisé en suicide ou application de la loi ?

Mercredi 1 décembre 2010

Nous condamnons fermement la décision scandaleuse de Mme Esther Waeber Kalbermatten, qui maintient Bernard Rappaz en détention, dans un bras de fer où elle se pare des meilleures intentions avec l’envoi d’une lettre motivant sa décision et l’invitant à interrompre sa grève de la faim... pour qu’il effectue sa peine. Parfois l’hypocrisie n’a pas de limite, surtout s’il s’agit d’un assassinat déguisé en suicide !

Pourtant, suite au rapport du médecin de l’hôpital carcéral de Genève, la justice valaisanne vient d’ajourner sine die le procès de Bernard Rappaz initialement fixé au 3 décembre 2010, considérant qu’il n’était pas en mesure de comparaître pour raison de santé.

Dès lors, il paraît logique que les autorités valaisannes auraient pu et devraient accéder à la demande de l’avocat de Bernard Rappaz concernant une nouvelle suspension de peine.

Le nouveau refus de Mme Esther Waeber Kalbermatten résonne comme un flagrant désaveu des règles des droits humains fondamentaux... comme défendus par cet article 92 du Code Pénal suisse qui stipule simplement :

Art. 92 / Interruption de l’exécution : L’exécution des peines et des mesures peut être interrompue pour un motif grave.


Nous demandons que soit étudiée d’urgence par toute autorité compétente, son ultime position, l’exécution de sa peine contre une suspension de six mois afin d’être en situation physique de satisfaire aux conditions normales de détention.
Il en va de la vie ou de la mort d’un homme. Chaque seconde qui passe est une seconde de trop.

Aujourd’hui, mercredi 1 décembre, tous à Genève, devant l’Hôpital Universitaire à 19h, pour une veillée nocturne aux bougies.

Et rendez-vous samedi 4 décembre à Paris, à la Fontaine Saint Michel de 16h à 18h.

Nous persistons néanmoins à espérer qu’un sursaut d’humanité permettra d’arrêter à temps cette mise à mort.

Communiqué à télécharger

Pour s’informer et agir : 

-  http://supportrappaz.org

-  http://www.facebook.com/group.php?gid=366730963469&ref=ts

Une vidéo à faire tourner : 

- http://bitin.fr/deux/il-faut-liberer-bernard-rappaz.html

Un site pour poster des commentaires de protestation :

- http://worldradio.ch/wrs/news/switzerland/growing-concerns-for-rappazs-health.shtml

1 COMMENTAIRE

  1. Karmapolis

    En toute neutralité, la hiérarchie judiciaire Valaisanne Suisse regarde mourir son premier prisonnier politique Bernard Rappaz !

    Aujourd’hui un homme se meurt. Cet homme est actuellement emprisonné. Cet homme se meurt parce qu’il c’est abstenu volontairement de toute alimentation. Mais cet homme veut vivre. Cet homme est prisonnier politique. Cet homme à des revendications et elles dérangent le conformisme établit. Cet homme en est au 97ème jour d’une grève de la faim. Mais les autorités ont décidé de le laisser mourir. Un homme est en train de mourir mais cela ne touche et frustre que quelques personnes reparties dans une masse populaire helvétique en effarante léthargie.

    Questions ouvertes à l’attention de Madame Waeber-Kalbermatten :

    Voulez-vous être l’image historique du bourreau à l’origine du premier condamné politique Suisse mort d’une grève de la faim et mondialement connue pour cet acte sans gloire aucune ? Non, je ne crois pas que c’est à cet objectif que vous avez voué toute votre carrière politique socialiste !

    Voulez-vous continuer à être le bouc émissaire de vos supérieurs hiérarchiques, réseaux politiques et économiques qui exercent de grandes pressions sur vous sans en avoir les retombées médiatiques négatives nationales et internationales ?

    Pensez-vous que vos supérieurs hiérarchiques, réseaux politiques et économiques ne vous lâcheront pas en cas de scandale international ?

    Prenez décision rapidement Madame, lisez dans votre cœur. Le jeu du pouvoir est une chose, préserver la vie en est une autre !

    Merci d’épargner cette vie !

    ...Un autre homme au pays des droits de l’homme.

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