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Troisième manifestation à Paris, sous les fenêtres de l’ambassade

102ème jour de grève de la faim pour le chanvrier suisse !

URGENCE ! COMMUNIQUE

Lundi 6 décembre 2010

Communiqué N°3 à télécharger

« Ne le laissez pas mourir, n’en faîtes pas un martyr » , c’est cet argument scandé par les quelques manifestants parisiens solidaires de Bernard Rappaz que les autorités suisses ont pu entendre, en dépit du double vitrage de leurs fenêtres. Comme la semaine dernière, les mêmes protagonistes se sont rencontrés. Notre délégation a donc évoqué les récentes initiatives prises au niveau international pour soutenir le détenu Bernard Rappaz.

De l’appel lancé par Jean Ziegler, Dany Cohn Bendit et José Bové, aux messages reçus d’Amérique du Sud (Bolivie, Pérou), à la circulation d’une pétition découlant de l’appel « Rappaz ne doit pas mourir » et notre manifestation samedi 4 décembre sur la place Saint Michel à Paris à l’occasion du 100ème jour de grève de la faim, notre délégation a pu détailler tous les événements survenus depuis l’entretien accordé la semaine précédente.
Une fois de plus, notre délégation a renouvelé ses fortes inquiétudes à propos de l’état de santé de Bernard Rappaz, et de l’urgente nécessité qu’un ordre soit donné pour suspendre sa peine. Au nom de l’art.92 du code pénal suisse.

Enfin pour appuyer notre détermination, nous avons informé nos interlocuteurs suisses de nos actions futures. Notamment la première, dans la foulée de notre entrevue, par le dépôt d’une lettre ouverte adressée à Sa Sainteté Benoit XVI auprès du nonce apostolique et de son envoi postal à la Cité du Vatican, afin de solliciter son intervention urgente.

Dans cette lettre, Michel Sitbon (effectuant son 18ème jour de « jeûne solidaire ») du Comité international de soutien à Bernard Rappaz souligne : « Si nous avons considéré utile d’alerter Votre Sainteté, c’est que tous ses paroissiens qui rejettent quasi unanimement la grâce de Bernard Rappaz revendiquent éhontément d’ignorer la compassion.
Pire : ils proposent celle-ci comme une simple écorce, et la vident de tout contenu. (…) Tous ont perdu le sens des choses : ils croient qu’un homme qui fait la grève de la faim jusqu’au bout ne meure que de sa propre volonté. Ils ne voient même pas qu’au moment où ils refusent la grâce, ils votent la mort. Telle l’assemblée qui vota la mort du Christ.
Ne laissez pas Rappaz devenir un martyr ! »

 
Contact Presse : Farid Ghehioueche 0614815679

Lettre ouverte adressée au pape BenoitXVI : à télécharger et diffuser

Il en va de la vie ou de la mort d’un homme. Chaque seconde qui passe est une seconde de trop.

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